Probabilités : définitions et explications
A) Expérience aléatoire Le calcul des probabilités sert à chiffrer la possibilité d’un événement aléatoire.
Cela signifie qu’on ne peut pas influencer un événement aléatoire, sinon, ce n’est plus un événement aléatoire. Par exemple, on a beau souffler sur des dés, réciter des incantations, on n’arrivera pas à influencer le résultat du dé. Quant aux billets de loterie, choisir des nombres signifiants pour vous (comme la date de naissance de votre mère ou le nombre de démérites que vous avez accumulés) ne vous fera pas plus gagner le gros lot que des nombres choisis au hasard.Exercice : indiquez si l’expérience est aléatoire ou non. |
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B) Expérience aléatoire simple ou composée
Si on fait suivre plusieurs expériences aléatoires simples, on se retrouve donc avec plusieurs étapes.
Un exemple d’expérience composée serait d’acheter un billet de 6/49 et un autre de Super 7. Il s’agit de 2 tirages séparés. Si vous achetez l’Extra en achetant un billet de Super 7, vous avez encore une expérience composée, car l’Extra n’est ni plus ni moins qu’une autre loterie. Exercice : dites si les expériences suivantes sont simples ou composées. |
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C) Probabilité d’un résultat dans
une expérience aléatoire simple Grosso modo , une probabilité est une comparaison, tout comme une fraction, un rapport ou un pourcentage. On compare le nombre de cas probables (le résultat qu’on veut voir arriver) sur le nombre total de cas possibles (l’ensemble des résultats qui pourraient arriver).Par exemple, la probabilité qu’un dé donne le résultat «6» est :
Exercice : quelle est la probabilité... |
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D)
Expérience aléatoire composée : nombre de résultats
Dans le cas des résultats du dé, l’ensemble Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6}. Ce sont les seuls résultats possibles lorsqu’on lance un dé. Par contre, si l’on lance deux dés, on a plus de résultats possibles : les résultats possibles du premier sont {1, 2, 3, 4, 5, 6}, ainsi que pour le deuxième. |
Il y a plusieurs façons de montrer les résultats combinés d’une expérience aléatoire composée.
1. une grille de résultats Reprenons le dernier exemple avec les deux dés (o ù, par exemple, le couple (1,5) signifie que le premier dé a donné le résultat «1» et le deuxième, le résultat «5»)
Les résultats possibles sont donc Ω = {(1,1), (1,2) , (1,3), (1,4), (1,5), (1,6), (2,1), (2,2), (2,3), (2,4), (2,5), (2,6), (3,1), (3,2), (3,3), (3,4), (3,5), (3,6), (4,1), (4,2), (4,3), (4,4), (4,5), (4,6), (5,1), (5,2), (5,3), (5,4), (5,5), (5,6), (6,1), (6,2), (6,3), (6,4), (6,5), (6,6)}, ce qui se chiffre à 36 résultats possibles. |
2. un diagramme de Venn Soit l’expérience qui consiste à prendre aléatoirement une boule de couleur rouge ou verte (possibilités {R,V}), et le résultat d’un dé (possibilités {1, 2, 3, 4, 5, 6}). En menant toutes les flèches possibles du premier résultat au deuxième, on peut dénombrer et nommer tous les résultats combinés possibles.Les résultats possibles sont donc Ω = {(R,1), (R,2), (R,3), (R,4), (R,5), (R,6), (V,1), (V,2), (V,3), (V,4), (V,5), (V,6)}, ce qui se chiffre à 12 résultats possibles. |
3. un
arbre Quand il y a plus de deux expériences aléatoires, l’arbre est le meilleur outil. Imaginons un jeu de cadavres exquis, où chaque participant doit dessiner une tête sur une feuille de papier, plier la feuille afin de cacher son dessin et la faire passer au voisin afin que celui-ci dessine un corps, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’on déplie la feuille et qu’on voie un dessin cocasse représentant une tête de pirate sur un corps de ballerine avec des pattes d’autruche! Supposons donc qu’on ait le choix de dessiner un pirate, un joueur de hockey et une chanteuse populaire à la Christina Aguilera. Voici l’arbre des possibilités:
Les résultats possibles sont donc Ω = {(tête de pirate, corps de pirate, jambes de pirate), (tête de pirate, corps de pirate, jambes de hockeyeur),etc...}, ce qui se chiffre à 27 résultats possibles. |
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Exercice : donnez le nombre de résultats possibles dans les expériences aléatoires suivantes. |
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F) Probabilité d’un résultat dans une expérience aléatoire à
plusieurs étapes
Lorsque des événements sont équiprobables, on n’a qu’à répartir les probabilités entre les différents résultats possibles. Problème : Dans une école, les groupes d’él èves de deuxième secondaire sont formés de façon aléatoire. Il y a 4 enseignants de français et 4 de mathématique. Chacun enseigne à 4 groupes d’élèves. Quelle est la probabilité que Sandra et son amie aient toutes les deux les mêmes enseignants en français et en mathématique?Il y a 16 couples d’enseignants possibles. Sandra et son amie ont donc 1 chance sur 16 d’avoir les mêmes enseignants. La probabilité est donc P(avoir les mê mes enseignants) = 1/16.On remarque que P(avoir le m ême enseignant en français) =1/4 et P(avoir le même enseignant en maths) =1/4.
On constate donc qu’on peut multiplier 2 probabilités d’événements indépendants pour obtenir la probabilité de ces 2 événements combinés : P(avoir les m êmes enseignants)= P(le même enseignant de français) • P(le même enseignant de maths) = ¼ • ¼ = 1/16 |